Retrouveztoutes les piĂšces de 2 euro commĂ©morative. Belgique en version colorisĂ©e. Les monnaies sont livrĂ©es sous capsules . Affichage par page. Trier par. 1 - 50 sur 85 rĂ©sultats: 1; 2 > 2 euro Belgique 2005 Union Ă©conomique couleur 1. Union Ă©conomique belgo luxembourgeoise. 38,95 € En stock Ajouter au panier 2 euro Belgique 2005 Union Ă©conomique couleur 2. Union Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral de la prĂ©sidence française du Conseil de l'Union europĂ©enne coordonne, en liaison avec le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des affaires europĂ©ennes et les ministres concernĂ©s, la dĂ©finition de la liste des Ă©vĂ©nements, rĂ©unions et manifestations relevant de la prĂ©sidence française. Il arrĂȘte, en liaison avec les administrations concernĂ©es, la programmation des crĂ©dits correspondants, coordonne leur gestion et en rapporte l'exĂ©cution. Ilestime aussi que la seule dĂ©fense europĂ©enne concevable, c’est un financement communautaire de l’effort militaire de l. Pour Jean-Luc Sauron, la relance de
Le chef de l'Etat a prĂ©sentĂ©, jeudi, ses prioritĂ©s pour la prĂ©sidence française du Conseil de l'Union europĂ©enne qui dĂ©marre le 1er janvier 2022 pour une durĂ©e de six mois."Relance, puissance et appartenance". Emmanuel Macron a dĂ©voilĂ©, jeudi 9 dĂ©cembre, les prioritĂ©s de la prĂ©sidence française du Conseil de l'Union europĂ©enne PFUE, qui dĂ©butera le 1er janvier 2022 pour une pĂ©riode de six mois. Durant ce semestre, Paris aura la responsabilitĂ© de faire converger les Vingt-Sept sur plusieurs dossiers-clĂ©s la relance Ă©conomique, le "Pacte vert" ou encore la rĂ©gulation des Gafam Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft. >> L'article Ă  lire pour tout savoir sur la prĂ©sidence française de l'Union europĂ©enne, qui dĂ©bute le 1er janvier Treize ans aprĂšs la derniĂšre prĂ©sidence française, cette nouvelle gouvernance interviendra en mĂȘme temps que l'Ă©lection prĂ©sidentielle en avril et les Ă©lections lĂ©gislatives en juin en France. Voici ce qu'il faut retenir du programme. Une nouvelle piĂšce de deux euros Une nouvelle piĂšce de deux euros va ĂȘtre mise en circulation Ă  partir du 1er janvier 2022, avec un chĂȘne et un olivier gravĂ©s, a prĂ©cisĂ© le secrĂ©taire d'Etat chargĂ© des Affaires europĂ©ennes, ClĂ©ment Beaune. Le symbole du chĂȘne et de l'olivier, reprĂ©sentant "la force et la sagesse", a Ă©tĂ© dessinĂ© par le graveur gĂ©nĂ©ral de la Monnaie de Paris, dans une "continuitĂ© avec les piĂšces que nous avons, mais aussi une modernisation Ă©cologique", selon ClĂ©ment Beaune. "L'Europe souveraine c'est une Europe capable de maĂźtriser ses frontiĂšres", a dĂ©clarĂ© Emmanuel Macron, en rappelant notamment la crise Ă  la frontiĂšre entre la BiĂ©lorussie et la Pologne. "Pour Ă©viter que le droit d'asile, inventĂ© sur le continent europĂ©en, ne puisse ĂȘtre dĂ©voyĂ©, nous devons retrouver une organisation politique capable de dĂ©fendre ses valeurs." Cette rĂ©forme passera selon Emmanuel Macron par deux axes "Une organisation et un pilotage politique Ă  travers des rĂ©unions rĂ©guliĂšres des ministres en charge de ces questions" et un "mĂ©canisme d'urgence aux frontiĂšres en cas de crise". "Quand un Etat membre doit soudainement faire face Ă  une crise qui exige de renforcer le contrĂŽle aux frontiĂšres extĂ©rieures de notre union, il doit pouvoir compter sur l'appui de Frontex." Emmanuel Macronen confĂ©rence de presse, le 9 dĂ©cembre 2021 Cette aide entre les Etats membres passera notamment par un renfort des effectifs des policiers, gendarmes, et du matĂ©riel. Le prĂ©sident entend travailler avec "les pays d'origine [des migrants] et les pays de transit" pour "lutter contre les trafics, harmoniser les rĂšgles en matiĂšre d'asile et accompagner les rĂ©fugiĂ©s ou migrants". Le renforcement de la dĂ©fense europĂ©enne "Cette prĂ©sidence sera un moment de dĂ©finition de ce que nous avons appelĂ© la boussole stratĂ©gique", a dĂ©clarĂ© Emmanuel Macron. Ce Livre blanc sur la dĂ©fense et la sĂ©curitĂ© europĂ©enne doit fixer l'Ă©tat des menaces en Europe et "les orientations et ambitions" pour y rĂ©pondre. "Cette boussole stratĂ©gique a Ă©tĂ© lancĂ©e sous prĂ©sidence allemande et elle aboutira lors de la prĂ©sidence française lors du Conseil europĂ©en du mois de mars", a prĂ©cisĂ© Emmanuel Macron. Elle se traduira par l'Ă©laboration d'une nouvelle souverainetĂ© stratĂ©gique europĂ©enne, qui permettra de dĂ©finir des partenariats et exercices conjoints et une organisation commune "sur les nouveaux espaces de conflictualitĂ© que sont l'espace maritime, le spatial et le cyber." Un sommet entre l'Union europĂ©enne et l'Afrique "Depuis mon mandat, j'ai fait de la relation avec l'Afrique une prioritĂ©", a rappelĂ© le prĂ©sident. Un sommet entre l'Union africaine et l'Union europĂ©enne sera organisĂ© au mois de fĂ©vrier Ă  Bruxelles. Il rĂ©unira les dirigeants des pays et des institutions de ces deux entitĂ©s. "L'objectif de ce sommet est de refonder en profondeur la relation [entre les deux continents] Elle doit s'appuyer sur plusieurs axes que nous avons prĂ©parĂ©s ces derniers mois. Refonder un New Deal Ă©conomique et financier avec l'Afrique", a notamment prĂ©cisĂ© le prĂ©sident. Relancer la croissance aprĂšs la pandĂ©mie de Covid-19 "Il nous faut dĂ©finir ensemble ce que sera 2030", a dĂ©clarĂ© Emmanuel Macron. Deux ans aprĂšs le dĂ©but de la pandĂ©mie de Covid-19, "nous organiserons le 11 mars en France un sommet exceptionnel des 27 chefs de gouvernement autour de ce sujet majeur qui est, au fond, de dĂ©finir le nouveau modĂšle de croissance europĂ©en", a prĂ©cisĂ© le prĂ©sident. Cette croissance passera par plusieurs piliers la crĂ©ation d'emplois afin d'Ă©viter le chĂŽmage de masse, la construction de filiĂšres industrielles fortes l'hydrogĂšne, les batteries, l'espace, les semi-conducteurs..., la dĂ©fense, la santĂ©, la culture et les industries culturelles et crĂ©atives. D'ici le mois de mars, une sĂ©rie de plans d'investissement europĂ©ens et d'alliances industrielles nouvelles seront prĂ©sentĂ©s pour rĂ©pondre Ă  ces objectifs. Un mĂ©canisme d'ajustement carbone aux frontiĂšres DeuxiĂšme pilier de ce nouveau modĂšle de croissance "Concilier dĂ©veloppement Ă©conomique et ambition climatique", a annoncĂ© Emmanuel Macron. Le prĂ©sident a notamment rappelĂ© le projet de "Green deal" prĂ©sentĂ© par la Commission europĂ©enne en juillet 2021, qui vise Ă  atteindre la neutralitĂ© climatique d'ici Ă  2050 et Ă  rĂ©duire les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre de l'UE de 55% d'ici Ă  2030. Pour atteindre ces objectifs, l'exĂ©cutif europĂ©en souhaite mettre en place un mĂ©canisme d'ajustement carbone aux frontiĂšres. Cet outil doit permettre Ă  l'Union europĂ©enne de dĂ©finir un seuil d'Ă©mission de gaz Ă  effet de serre Ă  partir duquel une activitĂ© Ă©conomique est considĂ©rĂ©e comme trop polluante. Si un bien importĂ© dans l'UE dĂ©passe ce seuil, il sera alors soumis Ă  un surcoĂ»t. Un instrument de lutte contre la dĂ©forestation Emmanuel Macron a dĂ©clarĂ© vouloir faire "avancer les nĂ©gociations sur la mise en place d'un instrument europĂ©en de lutte contre la dĂ©forestation importĂ©e" durant la prĂ©sidence française de l'Union europĂ©enne. Cet instrument "visera Ă  interdire l'importation dans l'Union europĂ©enne de soja, bƓuf, huile de palme, bois, cacao, cafĂ©, quand ils contribuent Ă  la dĂ©forestation" dans leurs pays de production, a-t-il martelĂ©. La rĂ©gulation des gĂ©ants du numĂ©rique Concernant le volet numĂ©rique, "il y a deux textes pionniers qui seront discutĂ©s avec le Parlement et sur lequel nous concentrerons la prĂ©sidence française", a annoncĂ© Emmanuel Macron. Le premier est le "Digital Markets Act" DMA. Il porte sur les marchĂ©s et vise Ă  rĂ©primer les pratiques anticoncurrentielles des grands groupes de la Silicon Valley, notamment Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft les Gafam. Le "Digital Services Act" DSA entend lui lutter contre la fraude et les contenus illĂ©gaux en ligne. Il imposera aux plateformes de mettre en Ɠuvre des moyens pour modĂ©rer les contenus prĂ©judiciables qu'elles hĂ©bergent. "Qu'il s'agisse d'antisĂ©mitisme, de racisme, de discours, de haine, de harcĂšlement en ligne, il n'y a pas aujourd'hui de rĂ©gulation internationale sur ces sujets. Ce texte sera fondateur", a annoncĂ© Emmanuel Macron. Une harmonisation des salaires minimums Le prĂ©sident français entend Ă©galement mettre en place la directive sur les salaires minimums qui dĂ©finit non pas un smic europĂ©en commun, mais un salaire minimum dĂ©cent dans tous les Etats membres. Dans l'Union europĂ©enne, les salaires minimaux mensuels varient de 332 euros brut en Bulgarie Ă  2 202 euros brut au Luxembourg, selon les donnĂ©es d'Eurostat. Bruxelles voudrait inciter Ă  une augmentation des plus bas salaires minimums pour harmoniser les niveaux de vie dans l'UE. Un "service civique europĂ©en" de six mois pour les moins de 25 ans "Allons plus loin et rĂ©flĂ©chissons Ă  un service civique europĂ©en de six mois ouvert Ă  tous les jeunes de moins de 25 ans pour un Ă©change universitaire ou d'apprentissage, un stage ou une action associative", a souhaitĂ© le chef de l'Etat.
\n\n 2008 présidence française union européenne 2 euro faute de frappe
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janvier 09, 2019 par Une piĂšce grecque de deux euros de 2002 est proposĂ©e sur Ebay Allemagne pour un montant de 80,000 euros !!!! Qu’est-ce qui est censĂ© la rendre si prĂ©cieuse? Selon le vendeur, c’est la lettre S, frappĂ©e dans l’une des douze Ă©toiles. C’est une erreur de frappe, affirme le vendeur, qui en fait selon lui une piĂšce de collection
sic Voici le texte de l’annonce traduit Offrez vous une piĂšce grecque de 2 euros de l’annĂ©e 2002. Dans l’étoile il y a un S, le 2 n’est pas centrĂ© et sur la tĂȘte il y a un point. Si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ©, veuillez nous contacter. Sans garantie de retour. Sous rĂ©serve de modifications et d’erreurs. Curieusement, cette piĂšce de 2 euros avec la mĂȘme particularitĂ© est Ă©galement proposĂ©e par d’autres vendeurs pour 54 000 euros, 4 500 euros
 22 euros et mĂȘme 16 euros pour le plus raisonnable !!! Une belle arnaque ! Cette piĂšce de 2002 est connue. La lettre S correspond Ă  l’institut d’émission de Finlande qui l’a frappĂ©e pour le compte de la GrĂšce, Suomi en finlandais signifie Finlande, d’oĂč le S. Ça n’est donc en rien une erreur de frappe. On trouve Ă©galement d’autres piĂšces grecques 1, 2, 5, 10 et 50 centimes, au mĂȘme millĂ©sime, frappĂ©e avec la lettre F, par la Monnaie de Paris. L’Espagne a frappĂ© la piĂšce de 20 centimes avec la lettre E. En effet, la monnaie nationale grecque craignait de ne pas pouvoir frapper assez de piĂšces lors du passage Ă  l’euro en 2002. Elle a donc fait appel aux services des instituts finlandais et français. C’est la piĂšce frappĂ©e avec la lettre S qui est la plus rare. On la trouve toutefois relativement facilement. Depuis le dĂ©but de cette surchauffe en 2019 on voit pour cette piĂšces, Ă  peu prĂȘt tous les prix possibles. Cotation et tirage de la 2 euros grec 2002 Lettre S – 70 000 000 ex – Neuf 8 Ă  14 € en qualitĂ© UNC cotes des catalogues Prix moyen vue sur ebay, environ 20€ avant le coup de chauffe » Prix moyen vu chez des marchands 35 € Dans l’annonce, le vendeur va mĂȘme jusqu’à prĂ©ciser sans garantie de retour ». Heureusement, nous sommes sĂ»rs que personne ne s’engagera dans cette transaction compte tenu du montant. 80 000 euros, c’est le prix d’un joli petit appartement en province. Et c’est une escroquerie! Un de nos lecteurs nous a alertĂ© sur 2 autres ventes Une Ă  100 000 euros ! voir l’annonce en cours > et une deuxiĂšme Ă  90 000 euros ! voir l’annonce en cours > En 2020 la folie continue ! Petit florilĂšge des ventes actuelles On commence avec une piĂšce Ă  250 euros
 Un prix plutĂŽt raisonnable comparĂ© aux autres. puis une piĂšce Ă  3 000 euros
 Et on continue avec une piĂšce à
. 45 000 euros !! Une toute derniĂšre vente en ce mois de mars 2020 Une vraie raretĂ© La 2€ Grace Kelly de Monaco reste elle, une vraie piĂšce rare, populaire auprĂšs des collectionneurs notamment amĂ©ricains. Quoique frappĂ©e Ă  20 001 exemplaires, sa cĂŽte est d’environ 2 000 euros. On ne dira jamais assez de faire attention aux bonnes affaires » sur les plate-formes de vente en ligne. Sources NUMISMAG© Pragueprend la prĂ©sidence de l'Union europĂ©enne. SuccĂ©dant Ă  la France, la RĂ©publique tchĂšque prend vendredi la prĂ©sidence tournante de l'UE, quand tous les regards sont rivĂ©s sur l

1 L’Union europĂ©enne tente de poursuivre une politique mĂ©diterranĂ©enne depuis plus de 30 ans [1]. AprĂšs la chute de l’URSS cet objectif semblait Ă  sa portĂ©e, la guerre du KoweĂŻt et le rapprochement israĂ©lo-palestinien la rendant prioritaire. Cette politique, passĂ© l’élan initial, est pourtant allĂ©e en s’affaiblissant, jusqu’à quasiment s’éteindre. Aujourd’hui, une Europe dĂ©semparĂ©e regarde sombrer ou brĂ»ler un environnement rĂ©gional qu’elle peine Ă  comprendre, encore plus Ă  aider. Jamais le fossĂ© n’a Ă©tĂ© plus profond entre les rives de la MĂ©diterranĂ©e alors que se dresse un mur physique et mental qui a pour nom terrorisme islamique, rĂ©fugiĂ©s et conflits. 2DĂšs les annĂ©es 1960 des accords de coopĂ©ration sont signĂ©s d’abord bilatĂ©ralement puis par zones occidentale, orientale avec les cas spĂ©ciaux de la Yougoslavie, de la Turquie et d’IsraĂ«l. Mais la guerre froide impose sa cĂ©sure les pays mĂ©diterranĂ©ens se rattachent peu ou prou Ă  chacun des deux blocs, le statut non-alignĂ© » de certains dissimulant Ă  peine leur inclination socialiste. L’OTAN et la vie flotte rĂšgnent sur le bassin tandis que la ve Eskadra soviĂ©tique s’attache Ă  les challenger. Kadhafi, au pouvoir Ă  partir de 1969, joue une partition indĂ©pendante, au fort potentiel de dĂ©stabilisation erga omnes, alors que le terrorisme palestinien mobilise l’attention de l’opinion internationale. 3À partir de 1991, la chute du mur de Berlin et la disparition de l’Union soviĂ©tique rebattent les cartes. Au tout dĂ©but des annĂ©es 1990 une premiĂšre initiative est lancĂ©e Ă  l’initiative de l’Espagne et de l’Italie la ConfĂ©rence pour la sĂ©curitĂ© et la coopĂ©ration en MĂ©diterranĂ©e CSCM, Ă  l’imitation de la CSCE qui deviendra OSCE. Mal prĂ©parĂ©e, trop ambitieuse, elle se perd dans les complexitĂ©s mĂ©diterranĂ©ennes. La question palestinienne plane dĂ©jĂ  sur les dĂ©bats. La France, brutalement douchĂ©e par son Ă©chec au Liban, tente de se relancer sur la MĂ©diterranĂ©e occidentale en crĂ©ant le Forum mĂ©diterranĂ©en Ă  Tanger, axĂ© sur la culture, et un premier Processus 5+5. Informel et non contraignant, rĂ©servĂ© aux deux rives de la MĂ©diterranĂ©e de l’Ouest avec les institutions europĂ©ennes et l’Union du Maghreb arabe, ce dernier Ă©choue sur la mise sous embargo de la Libye et la guerre du KoweĂŻt. 4L’invasion du KoweĂŻt et la rĂ©ponse occidentale 500 000 hommes dĂ©ployĂ©s dans le Golfe crĂ©ent un maelström anti-occidental dans les pays arabes. À sa pĂ©riphĂ©rie, l’Europe voit, stupĂ©faite, des masses arabes crier leur haine devant des leaders dĂ©passĂ©s, alors que dĂ©filent en boucle les missiles de Saddam sur les nouveaux mĂ©dias mondialisĂ©s. L’électrochoc incite les pays europĂ©ens Ă  se mobiliser contre cette dĂ©rive des continents [2] ». En 1994, une communication de la Commission au Conseil fait un Ă©tat particuliĂšrement lucide de la situation et propose une politique ambitieuse [3]. 1995 l’annĂ©e de tous les espoirs 5 Le succĂšs fut au rendez-vous Ă  Barcelone les 27 et 28 novembre 1995. La salutaire peur europĂ©enne, l’intĂ©rĂȘt bien partagĂ© des leaders mĂ©diterranĂ©ens, et les accords d’Oslo signĂ©s l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, convergent vers la signature d’un texte ambitieux, dessinant une communautĂ© de destin entre l’Europe en formation et les pays riverains Mauritanie, Jordanie et Palestine incluses mais sans la Libye – une partie de ces pays Ă©tant engagĂ©s dans un processus d’adhĂ©sion Chypre, Malte, Turquie. 6Le texte prĂ©voyait trois volets de coopĂ©ration [4] 1 Le Partenariat politique et de sĂ©curitĂ© » ambitionnait de crĂ©er un espace commun de paix et de sĂ©curitĂ© », et proposait pour plate-forme le rĂšglement pacifique des conflits, la rĂ©duction des armements, le renoncement au terrorisme et la lutte contre la prolifĂ©ration. 2 Le volet Ă©conomique et financier » annonçait une grande politique Ă©conomique fondĂ©e sur des aides financiĂšres substantielles aux États du Sud et de l’Est en Ă©change de rĂ©formes administratives, douaniĂšres et financiĂšres de type libĂ©ral, et la mise en Ɠuvre, Ă  l’horizon 2020, d’une zone mĂ©diterranĂ©enne de libre-Ă©change ». 3 Le dernier volet, attrape-tout », touchait aux domaines politique et social, mĂȘlant Ă©volution des droits de la femme, Ă©lections libres, progression dĂ©mocratique et dĂ©veloppement de la sociĂ©tĂ© civile. Cette derniĂšre dimension fut le parent pauvre du projet. 7Ce Partenariat euro-mĂ©diterranĂ©en PEM s’inscrivait dans le mouvement de la mondialisation libĂ©rale, recoupant les idĂ©es d’un Shimon PĂ©rĂšs qui, avec son concept de New Middle East, plaidait pour une intĂ©gration Ă©conomique du Proche et Moyen-Orient marginalisant de facto les problĂšmes politiques l’UE endossa cette vision. L’assassinat d’Itzhak Rabin le 4 novembre 1995 mit un terme au processus de paix et tua dans l’Ɠuf cette dynamique. 8Cette mĂȘme annĂ©e, l’OTAN lançait Ă  l’initiative de l’Espagne et de l’Italie son dialogue mĂ©diterranĂ©en ». Il s’agissait de ne pas laisser l’initiative Ă  la seule UE. Mais ce partenariat n’incluait que certains États mĂ©diterranĂ©ens pays du Maghreb francophone, Égypte, Jordanie, IsraĂ«l et se limitait Ă  l’information, Ă  la formation, et Ă  des mesures de transparence association aux manƓuvres. De Charybde en Scylla 9 En 1999, Paris tente de relancer le projet de Charte mĂ©diterranĂ©enne annoncĂ© dans la DĂ©claration de Barcelone [5]. Ce texte, symbolique, eĂ»t marquĂ© l’indivisibilitĂ© de destin entre Europe et MĂ©diterranĂ©e, dĂ©limitant un espace conjoint de sĂ©curitĂ© et de stabilitĂ© il ne fut pas signĂ©, la crise continuant au Proche-Orient. 10Le dixiĂšme anniversaire du Partenariat, en 2005, Ă  Barcelone mĂȘme, confirma sa paralysie. Le blocage traduisait une double rĂ©alitĂ©. Les pays du Sud, au-delĂ  du contentieux avec IsraĂ«l, Ă©taient insatisfaits des rĂ©sultats obtenus quelle que fĂ»t leur responsabilitĂ© en la matiĂšre et affichaient une incomprĂ©hension – rĂ©elle ou feinte – des objectifs europĂ©ens, notamment depuis le lancement en 2003 de la Politique de voisinage. L’appropriation » du partenariat par le Sud avait Ă©chouĂ©. Seul point positif le programme financier MEDA et les accords bilatĂ©raux avaient reprĂ©sentĂ© un soutien significatif Ă  certains États, et les programmes de coopĂ©ration nouĂ© des liens forts, sous-tendus par des centaines de micro-coopĂ©rations. Mais la paralysie Ă©tait telle que la Commission intitulait sa communication sur le PEM dix ans aprĂšs son lancement Passer aux actes. [6] » 11L’ambition du PEM avait Ă©tĂ© remarquable dans sa triple dimension mais elle n’avait pu surmonter les crises notamment l’affaire israĂ©lo-palestinienne pour imposer un cadre gĂ©nĂ©rique de coopĂ©ration. Et le lancement en 2003 de la Politique de voisinage rendait illisible le projet de l’UE en matiĂšre de politique Ă©trangĂšre de proximitĂ©. Mais y en avait-il un ? L’outil Ă©galisateur de la Politique de voisinage la fin d’une ambition rĂ©gionale ? 12 Pour rĂ©pondre Ă  la diversitĂ© de ses pĂ©riphĂ©ries, l’UE mit en place Ă  partir de 2003 le cadre politico-juridique de la Politique de voisinage PEV. L’approche avait pour intĂ©rĂȘt de normaliser la dĂ©marche de coopĂ©ration de l’Union. Le rĂ©fĂ©rentiel reprenait la philosophie politique et Ă©conomique de l’Europe et certains critĂšres en matiĂšre de sĂ©curitĂ© essentiellement contre le terrorisme et la prolifĂ©ration. Les États partenaires devaient adhĂ©rer Ă  ce corpus pour bĂ©nĂ©ficier de l’aide europĂ©enne. Mais cette dimension thĂ©orique se concrĂ©tisait dans des points trĂšs pratiques mise en conformitĂ© des lĂ©gislations, rĂ©forme des administrations, fiscalitĂ©, douanes, etc. 13La PEV s’articulait alors autour de trois concepts l’appropriation, la diffĂ©renciation sĂ©lective spĂ©cificitĂ© de chaque pays et la conditionnalitĂ© ; l’aide est subordonnĂ©e Ă  certains progrĂšs ou comportements [7]. 14La principale qualitĂ© de la PEV fut d’égaliser pour tout État pĂ©riphĂ©rique les conditions d’accĂšs Ă  la coopĂ©ration europĂ©enne ; mais cette qualitĂ© fut vĂ©cue aussi comme son dĂ©faut principal. On lui reprocha de nier les spĂ©cificitĂ©s nationales et rĂ©gionales, et de considĂ©rer que l’Ukraine valait le Maroc, et la Moldavie la Tunisie. Cette politique fut perçue comme ignorant les processus historiques de coopĂ©ration et les liens particuliers Ă©tablis de longue date. Les optimistes voyaient dans la PEV l’approfondissement de Barcelone et la concrĂ©tisation des exigences de l’UE rĂ©sultats politiques et Ă©conomiques contre financements. Les pessimistes pressentaient au contraire la fin d’une dĂ©marche multilatĂ©rale assez unique le Partenariat, qui incluait l’idĂ©e d’un destin partagĂ©, la notion de co-dĂ©veloppement, et l’affirmation d’une spĂ©cificitĂ© mĂ©diterranĂ©enne plongeant ses racines dans l’histoire. 15L’ambition du PEM s’est en dĂ©finitive diluĂ©e dans les relations bilatĂ©rales peu dynamiques, et la PEV fut perçue par le Sud comme un moyen d’éliminer le Partenariat et sa dimension politique. Paradoxalement, c’est pour mieux reprendre en compte cette derniĂšre spĂ©cificitĂ© que la France s’attacha Ă  achever le Partenariat, pour lui substituer une nouvelle ambition l’Union pour la MĂ©diterranĂ©e. L’Union pour la MĂ©diterranĂ©e une bonne idĂ©e fracassĂ©e 16 Parvenu au pouvoir, Nicolas Sarkozy faisait de l’Union pour la MĂ©diterranĂ©e un des principaux chevaux de bataille de sa politique extĂ©rieure. Candidat, il avait posĂ© Ă  Toulon le 7 fĂ©vrier 2007 les bases d’une Union mĂ©diterranĂ©enne [8]. AprĂšs un dĂ©marrage contrariĂ© par des erreurs de communication, notamment vis-Ă -vis de l’Allemagne et de l’Union europĂ©enne, le nouveau projet a fixĂ© le 13 juillet Ă  Paris ses axes de travail et d’action ; puis, Ă  la confĂ©rence des ministres des Affaires Ă©trangĂšres Ă  Marseille les 3 et 4 novembre 2009, les prĂ©mices de sa structure [9]. 17Les discours du prĂ©sident français proposant une nouvelle initiative en MĂ©diterranĂ©e Toulon, puis Tanger partaient d’une critique radicale du Partenariat euro-mĂ©diterranĂ©en, et du caractĂšre bureaucratique et euro-orientĂ© du processus engagĂ© en 1995. La proposition française Ă©tait de lui substituer une initiative politique marquant l’égalitĂ© des partenaires des deux rives, et rĂ©alisant rapidement des projets concrets [10]. 18Porteuse d’une rĂ©elle attente, l’UPM fut victime de ses propres sous-entendus, et de sa construction idĂ©ologique. Dans l’esprit de ses concepteurs figurait l’idĂ©e – consciente ou non – d’une MĂ©diterranĂ©e telle qu’imaginĂ©e par le Second Empire – rencontre de la latinitĂ© et de l’arabitĂ© –, maintenue jusque dans les annĂ©es 1960 pour dĂ©fendre la colonisation, et qui n’est d’ailleurs pas Ă©trangĂšre Ă  Barcelone 95 [11]. Cette vision constituait en rĂ©alitĂ© pour la France une soupape de sĂ©curitĂ©, l’espace continental Ă©tant verrouillĂ© par l’Allemagne notamment – il s’y ajoutait en l’occurrence au dĂ©but du xxie siĂšcle une forte dose d’anti-europĂ©anisme. La premiĂšre version du projet – contre tout rĂ©alisme – Ă©liminait l’Allemagne et l’Union europĂ©enne, oubliant que le voisin d’outre-Rhin avait jouĂ© un rĂŽle majeur dans l’appropriation du processus de Barcelone par l’Europe du Nord en 1995, et que l’UE payait
 Qui plus est, il paraissait un peu trop clair que l’affaire avait Ă©tĂ© aussi montĂ©e pour sortir la Turquie d’une dynamique d’adhĂ©sion, et la confiner Ă  un espace mĂ©diterranĂ©e limitĂ©. Ankara, qui avait compris la manƓuvre, se dĂ©chaĂźna contre le projet. Il s’agissait enfin d’opposer la collectivitĂ© d’États souverains, rĂ©unis dans une organisation multilatĂ©rale classique, au supposĂ© modĂšle bureaucratique intĂ©grateur et directif de l’UE. 19 L’UPM, caisse de rĂ©sonnance des blocages de la rĂ©gion 20L’avalanche des critiques et la dĂ©couverte de la dure rĂ©alitĂ© des rapports de force firent reculer la prĂ©sidence française, qui rĂ©intĂ©gra tout le monde dans le projet y compris la Ligue arabe, non initialement prĂ©vue. Mais une autre difficultĂ© pointait immĂ©diatement, le prĂ©sident français ayant imprudemment promis les mĂȘmes responsabilitĂ©s Ă  plusieurs des principaux leaders maghrĂ©bins
 La France se replia donc vers des appuis plus orientaux le prĂ©sident Moubarak assumera la premiĂšre co-prĂ©sidence, et Bachar Al-Assad sera invitĂ© aux festivitĂ©s du 14 Juillet, le premier secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral Ă©tant confiĂ© Ă  un Jordanien. 21Les rĂ©sultats de ce nouveau montage ne se firent pas attendre et le processus politique fut bloquĂ© suite Ă  la guerre de dĂ©cembre 2008 contre le Hamas Ă  Gaza. Comme redoutĂ©, l’UPM se transforma en caisse de rĂ©sonance de toutes les rĂ©criminations politiques de la rĂ©gion. La nouvelle institution devait pourtant en principe prendre son essor sur six projets concrets » mobilisateurs la dĂ©pollution de la MĂ©diterranĂ©e, les autoroutes maritimes et terrestres, la protection civile pour rĂ©pondre aux catastrophes naturelles, une universitĂ© euro-mĂ©diterranĂ©enne, l’énergie solaire, et une initiative mĂ©diterranĂ©enne de dĂ©veloppement des affaires. » Mais la politique ne se marginalise pas si aisĂ©ment. 22Ce qui Ă©tait devenu le Partenariat euromĂ©diterranĂ©en/Union pour la MĂ©diterranĂ©e lors de la confĂ©rence de lancement du 15 juillet 2008 Ă  Paris avait affichĂ© des ambitions. La question financiĂšre Ă©tait primordiale. Or, pour la Commission europĂ©enne, il Ă©tait hors de question d’utiliser les fonds de la Politique de voisinage et, trĂšs vite, l’appel aux fonds souverains du Golfe et notamment du Qatar devait se heurter aux rĂ©alitĂ©s de la crise Ă©conomique et financiĂšre mondiale. DĂšs son lancement, la nouvelle organisation trouvait donc ses limites budgĂ©taires. 23L’UPM, qui devait ĂȘtre la grande organisation mobilisatrice du projet euro-mĂ©diterranĂ©en, n’est plus aujourd’hui que la gestionnaire d’une vingtaine de projets – honorables mais limitĂ©s. La montagne, du fait des erreurs majeures de ses concepteurs, a accouchĂ© d’une souris. Le choc des rĂ©volutions arabes la fin d’un modĂšle 24 Les rĂ©volutions et autres mouvements de transformation des rives sud et est de la MĂ©diterranĂ©e prirent de court l’Union europĂ©enne, comme ses États membres. Le modĂšle de coopĂ©ration qui sĂ©tait mis en place depuis 1995, renforcĂ© par l’UPM, reposait sur des liens Ă©troits avec les leaders autoritaires du monde arabe, qui garantissaient la stabilitĂ© du systĂšme. Avec leur sortie forcĂ©e, le modĂšle de stabilitĂ© autoritaire disparaissait d’un coup. L’Union europĂ©enne, fortement choquĂ©e par la crise Ă©conomique et financiĂšre, se retrouvait spectatrice muette d’un tremblement de terre massif Ă  sa porte. L’appel aux processus dĂ©mocratiques et la conscience des difficultĂ©s Ă©conomiques Ă  venir Ă©taient dĂ©sormais les leitmotivs d’une Ă©poque incertaine [12]. Il fallut attendre le rĂ©examen de la Politique europĂ©enne de voisinage » de novembre 2015, pour assister Ă  une prise en compte officielle des bouleversements qui embrasaient tant l’Est europĂ©en BiĂ©lorussie, GĂ©orgie, Ukraine, etc. que les pays arabes [13]. 25Le texte prend la mesure du changement Au cours des douze derniĂšres annĂ©es, nombre de pays entourant l’UE ont connu des changements radicaux. Certains de ces changements ont Ă©tĂ© positifs des acteurs locaux ont pris des mesures en vue d’engager des rĂ©formes pour instaurer l’état de droit et la justice sociale et renforcer l’obligation de rendre des comptes, l’attribution du prix Nobel de la paix au quatuor tunisien en Ă©tant l’illustration. Dans le mĂȘme temps, les confits, l’essor des extrĂ©mismes et du terrorisme, les violations des droits de l’homme et d’autres dĂ©fis posĂ©s au droit international, ainsi que les bouleversements Ă©conomiques ont entraĂźnĂ© un afflux de rĂ©fugiĂ©s. Tout cela a laissĂ© des traces Ă  travers l’Afrique du Nord et le Proche-Orient, comme en tĂ©moignent le lendemain des printemps arabes et la montĂ©e en puissance de l’EEIL État islamique en Irak et au Levant/Daech. [14] » 26La communication souligne aussi l’interdĂ©pendance » entre l’UE et sa pĂ©riphĂ©rie et prĂȘche pour la mise en Ɠuvre de partenariats plus efficaces ». Pour y parvenir, les instances communautaires prĂ©conisent les mĂȘmes recettes bonne gouvernance, marchĂ©s ouverts, croissance et dĂ©veloppement Ă©conomique sans exclusive. RĂ©cent est l’accent mis sur la sĂ©curitĂ©, qui s’impose dĂ©sormais comme un sujet non seulement majeur mais pratique et opĂ©rationnel Intensification avec nos partenaires des travaux en matiĂšre de rĂ©forme du secteur de la sĂ©curitĂ©, de prĂ©vention des conflits et d’élaboration de stratĂ©gies de lutte contre le terrorisme et la radicalisation, dans le respect absolu du droit international sur les droits de l’homme. [15] » 27Ces considĂ©rations se trouvaient dĂ©jĂ  dans Barcelone 95. La nouvelle PEV propose d’agir concrĂštement sur la prĂ©vention des conflits, au moyen de procĂ©dures d’alerte prĂ©coce alliĂ©es Ă  des mesures prĂ©ventives Ă©galement prĂ©coces, et au renforcement de la capacitĂ© des partenaires Ă  cet Ă©gard [16] ». L’insistance sur la rĂ©forme du secteur de la sĂ©curitĂ© RSS vise Ă  faire Ă©voluer le rĂŽle des armĂ©es vers plus de professionnalisme. On insiste Ă©galement sur le soutien Ă  la lutte contre la prolifĂ©ration NRBC, contre le radicalisme, et sur le soutien spĂ©cifique Ă  la jeunesse ; sur la lutte contre la criminalitĂ© organisĂ©e ; sur la relance de la PSDC et la mise en place de partenariats ; sur la gestion de crises de toutes natures sanitaires, naturelles ou industrielles par le renforcement de la coopĂ©ration des protections civiles ; enfin sur une coopĂ©ration accrue concernant les migrations et les rĂ©fugiĂ©s, avec la mise en Ɠuvre d’une approche intĂ©grĂ©e » assurant le contrĂŽle aux frontiĂšres et l’insertion des migrants rĂ©guliers. Plus intĂ©ressant, le texte souligne la nĂ©cessitĂ© de prendre en compte les zones pĂ©riphĂ©riques qui influent sur la sĂ©curitĂ© de l’espace euro-mĂ©diterranĂ©en – notamment le Golfe, le Sahel ou la mer Noire [17]. Le texte met enfin en avant un rĂŽle accru pour l’UPM dans le soutien apportĂ© Ă  la coopĂ©ration entre voisins du Sud ». 28Le document souligne que l’UE a engagĂ© 15 milliards d’euros sur la pĂ©riode 2014-2020 pour contribuer Ă  la stabilisation de son voisinage somme considĂ©rable pour un temps de disette. La question demeure de l’impact rĂ©el de ces financements en faveur de la stabilitĂ© recherchĂ©e. La nouvelle politique mĂ©diterranĂ©enne de l’UE une grande stratĂ©gie ? 29 En juin 2016, au terme d’un long cheminement et d’innombrables allers et retours, la nouvelle stratĂ©gie globale pour la politique Ă©trangĂšre et de sĂ©curitĂ© de l’Union europĂ©enne » a vu le jour, sous le titre Vision partagĂ©e, action commune une Europe plus forte. [18] » Ce texte s’intĂ©resse Ă©videmment Ă  la MĂ©diterranĂ©e Une MĂ©diterranĂ©e, un Moyen-Orient et une Afrique paisibles et prospĂšres », reprenant globalement les considĂ©rations dĂ©veloppĂ©es au profit de la politique de voisinage rĂ©novĂ©e. 30L’UE prend acte du tourbillon » de crise sans doute ouvert pour des dĂ©cennies. Il s’agit donc de dĂ©velopper des stratĂ©gies propres rĂ©solution des conflits et dĂ©veloppement des droits de l’homme pour faire face Ă  la menace terroriste, au dĂ©fi dĂ©mographique, aux migrations et au changement climatique, et de saisir les opportunitĂ©s pour une prospĂ©ritĂ© partagĂ©e ». La rĂ©solution des conflits aura pour prioritĂ© la Syrie, la Libye et le conflit israĂ©lo-palestinien – sur la base de la solution Ă  deux États, et des lignes d’armistice de 1967 [19]. 31Cette stratĂ©gie constate avec rĂ©alisme le dĂ©ficit de dynamique des organisations rĂ©gionales ad hoc. L’UE favorisera dĂšs lors une coopĂ©ration multilatĂ©rale fonctionnelle », censĂ©e faire le pont avec les autres organisations. Cette coopĂ©ration pratique », conduite via l’Union pour la MĂ©diterranĂ©e, s’occupera plus spĂ©cifiquement des trafics, de la sĂ©curitĂ© des frontiĂšres, du contre-terrorisme, de la non-prolifĂ©ration, de l’eau et de la sĂ©curitĂ© alimentaire, de l’énergie et du climat, des infrastructures, et du management des dĂ©sastres [20]. La Turquie campe Ă©galement au cƓur des prĂ©occupations, Ă  travers l’ancrage Ă  la dĂ©mocratie » du pays, et la poursuite du processus d’adhĂ©sion » que l’on sait pourtant problĂ©matique. 32 Une ouverture vers le Golfe et le Sahel 33L’ouverture vers le Golfe et la bande saharo-sahĂ©lienne est intĂ©ressante elle Ă©tait dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©e dans la PEV rĂ©novĂ©e. Elle est en rĂ©alitĂ© une redĂ©couverte du Partenariat stratĂ©gique avec la MĂ©diterranĂ©e et le Moyen-Orient adoptĂ© par le Conseil europĂ©en le 14 juin 2004, texte remarquable dont les propositions avaient pourtant tout de suite Ă©tĂ© passĂ©es par pertes et profits [21]. L’UE suggĂšre donc un dialogue avec l’Iran et le Conseil de coopĂ©ration du Golfe CCG, et souligne les interconnections incontournables avec le Sahel d’une part, la Corne de l’Afrique de l’autre – la lutte contre le terrorisme et les droits de l’homme s’imposant ici comme des sujets centraux. 34Les pages sur la MĂ©diterranĂ©e Ă©largie ne se distinguent guĂšre par leur novation ou leur dynamique Ă©cho de la difficultĂ© Ă  s’accorder lors de la rĂ©daction
 La stratĂ©gie globale reflĂšte, par son caractĂšre lĂ©nifiant, la crise majeure que connaĂźt aujourd’hui l’UE. Le maĂźtre-mot de la version anglaise est join-up – traduit par concertation [22] ». Concertation entre États membres, concertation avec les partenaires si le dialogue est certes nĂ©cessaire, l’omniprĂ©sence de ce terme n’en dĂ©nonce pas moins quelque dĂ©sarroi face aux modalitĂ©s de l’action. La stratĂ©gie de l’UE doit, au final, ĂȘtre crĂ©dible » ce qui est bien le moins, et rĂ©active » et non active. 35Faute d’une vĂ©ritable dynamique interne et d’un accord sur les buts stratĂ©giques et les moyens d’y parvenir, la stratĂ©gie se contente d’un catalogue. Comment imposer une vision vers l’extĂ©rieur quand la cohĂ©sion interne est absente [23] ? Et pourtant jamais la situation n’a Ă©tĂ© si mauvaise. Comme le souligne le texte le terrorisme, les masses de rĂ©fugiĂ©s, les conflits, font basculer la MĂ©diterranĂ©e dans une situation nouvelle – au moins pour sa partie orientale et pour le Sahel. Et d’une certaine maniĂšre, le Maghreb francophone est pris en Ă©tau entre ces deux zones crisogĂšnes et leur cortĂšge de violence. Et ça ne devrait pas s’arranger
 36 Quel bilan pour ces vingt annĂ©es de coopĂ©ration contrariĂ©e ? On ne peut que regretter les occasions manquĂ©es. Quand Nicolas Sarkozy, dans un accĂšs de lyrisme, s’écriait C’est ici que tout se gagnera ou c’est ici que tout se perdra », il n’avait pas tort. 37La coopĂ©ration mĂ©diterranĂ©enne s’est heurtĂ©e Ă  deux logiques contradictoires de la part de l’Union europĂ©enne celle de l’assimilation limitĂ©e ou rĂ©duite aux acquĂȘts PEV, et celle de la sĂ©curitĂ© Ă  tout prix associĂ©e au libĂ©ralisme dominant PEM-UPM. 38DeuxiĂšmement le projet global s’est heurtĂ© au refus de la primautĂ© du politique. Le conflit israĂ©lo-palestinien, mais aussi le conflit du Sahara occidental, le conflit de Chypre avaient beau ĂȘtre chassĂ©s par la porte, ils revenaient par la fenĂȘtre. Chaque drame paralysant un peu plus la situation politique et les tentatives d’une coopĂ©ration globale qui ne pouvait en rester qu’au stade technique. 39TroisiĂšmement, le projet euro-mĂ©diterranĂ©en s’est construit, cĂŽtĂ© UE, sur l’adhĂ©sion au modĂšle de stabilitĂ© autoritaire » dĂ©crit en son temps par Hubert VĂ©drine. Autrement dit, c’est par le marchandage avec les rĂ©gimes autoritaires que l’UE achetait sa sĂ©curitĂ©. Ce choix implicite a eu pour effet d’aveugler les EuropĂ©ens sur les modĂšles rĂ©pressifs en place – confortĂ©s par le blanc-seing amĂ©ricain antiterroriste dans l’aprĂšs 11 Septembre. D’oĂč le renforcement souterrain d’une opposition invisible surtout Ă  qui ne voulait voir, qui profita aux plus structurĂ©s les mouvements islamiques essentiellement la mouvance des FrĂšres musulmans, puis les djihadistes. 40L’UPM aurait pu ĂȘtre la grande relance qu’appelait la dynamique euro-mĂ©diterranĂ©enne. Mais la multiplication des erreurs la tentative de marginalisation de l’Allemagne et de l’UE notamment et la bataille des egos dirigeants outre-MĂ©diterranĂ©e tua l’initiative dans l’Ɠuf. CĂŽtĂ© OTAN, le Dialogue mĂ©diterranĂ©en auquel il faut adjoindre l’Initiative de coopĂ©ration d’Istanbul, qui ouvre le dialogue avec le Moyen-Orient et le Golfe reste limitĂ© par sa nature mĂȘme sa dimension dĂ©fense, et la prĂ©sence d’IsraĂ«l [24]. Seul semble surnager le processus 5+5, relancĂ© en 2001 aprĂšs 10 ans d’atonie. Ce dialogue, par son caractĂšre informel, trouve grĂące auprĂšs de l’ensemble de ses participants et permet une rĂ©flexion utile sur le terrorisme, la sĂ©curitĂ© maritime et d’autres sujets [25]. Mais une fois encore la dimension politique en est absente. 41La MĂ©diterranĂ©e se retrouve une nouvelle fois sans vision [26]. Aujourd’hui si le constat de l’UE est lucide, comme semblent le montrer les textes, on voit mal Ă©merger une vĂ©ritable dynamique. L’UE donne l’impression de n’avoir pas pris la mesure de l’intensitĂ© de la situation, et de continuer avec les instruments du passĂ©. 42 La MĂ©diterranĂ©e une fois de plus sans vision 43À sa dĂ©charge, les rĂ©actions des pays du Sud et de l’Est mĂ©diterranĂ©ens hors zones de guerre ne peuvent rendre optimistes sur l’établissement d’un dialogue fructueux. IsraĂ«l continue de se bunkĂ©riser ». L’Égypte se replie sur ses problĂšmes ; la Tunisie se perd dans des manƓuvres politiciennes ; l’AlgĂ©rie subit la crise des hydrocarbures avec un exĂ©cutif atone. Seul le Maroc s’accroche politiquement et Ă©conomiquement par un compromis historique avec les islamistes. La rĂ©gion arabe frappe par un paradoxe permanent. On y assiste Ă  un mouvement de transformation massif et de longue durĂ©e – y compris par la violence – de l’État et de la sociĂ©tĂ©, ouvert en 2011, oĂč l’État islamique et Al-QaĂŻda jouent leur partition, et oĂč des disparitions d’États semblent dĂ©sormais possibles. Ce mouvement n’épargne et n’épargnera personne. De l’autre cĂŽtĂ©, les États qui tiennent » demeurent marquĂ©s par leur immobilisme, et les rĂ©formes structurelles restent Ă  mi-guĂ©. La rĂ©gion apparaĂźt comme pĂ©trifiĂ©e, incapable qu’elle est d’imaginer un nouveau modĂšle de dĂ©veloppement qui lui permettrait de sortir de la quasi-stagnation oĂč elle est plongĂ©e depuis les annĂ©es 1980. 44Face Ă  elle, l’Asie a explosĂ©. Vingt ans aprĂšs la DĂ©claration de Barcelone, la convergence Ă©conomique n’est pas au rendez-vous autour de la MĂ©diterranĂ©e. La vision euro-mĂ©diterranĂ©enne reste une illusion faute de systĂšmes productifs dynamiques, de bureaucraties efficaces et d’élites porteuses, alors que le terrorisme et les rĂ©fugiĂ©s accĂ©lĂšrent le repli europĂ©en. La libĂ©ralisation Ă©conomique entamĂ©e dans le cadre de l’ajustement structurel et du cadre de Barcelone – inĂ©gale selon les pays – n’a guĂšre bĂ©nĂ©ficiĂ© aux populations. De mĂȘme, les inĂ©galitĂ©s persistent, quand elles ne se creusent pas encore, entre secteurs protĂ©gĂ©s et secteurs traditionnels notamment les campagnes – ceci influant sur la dĂ©tĂ©rioration du cadre politique, et favorisant l’islamisme. Pourtant, la mondialisation de ces Ă©conomies est une rĂ©alitĂ©. Les entreprises chinoises ratissent certains marchĂ©s mĂ©diterranĂ©ens. Mais l’élĂ©ment moins connu est la liaison dĂ©sormais de plus en plus forte avec les Ă©conomies du Golfe, dont les investissements, mais aussi l’aide, se substituent progressivement Ă  la prééminence passĂ©e de l’UE
 Jeter le bĂ©bĂ© avec l’eau du bain ? 45 Penser que tout fut nĂ©gatif dans ces 20 annĂ©es de coopĂ©ration – comme le proclamaient les inventeurs de l’UPM – serait une erreur majeure. La vĂ©ritable force du PEM a rĂ©sidĂ© dans le formidable rĂ©seau de solidaritĂ© qui s’est mis en place autour de la MĂ©diterranĂ©e. Des milliers de programmes sont actifs, qui structurent un espace de coopĂ©ration touchant toutes les strates sociales et Ă©conomiques, du grand projet d’infrastructure au micro-projet. Les succĂšs modestes du PEM tiennent Ă  ces petits programmes. Le Partenariat, quelles que soient les formes empruntĂ©es, est d’abord un ensemble de rĂ©seaux liant les hommes, les pays, les rives. Dans ce schĂ©ma, le programme MEDA a jouĂ© un rĂŽle inapprĂ©ciable 10 milliards engagĂ©s entre 1995 et 2006 sans compter les prĂȘts. La PEV a pris le relais [27]. La pĂ©rennisation de ces moyens est aussi un enjeu de taille dans la bataille idĂ©ologique contre l’État islamique et ses Ă©pigones. 46La politique mĂ©diterranĂ©enne de l’UE et des riverains reste Ă  construire. Mais les reconfigurations gĂ©opolitiques en cours doivent ĂȘtre prises en compte. Hors les pays en guerre, les riverains ont un rĂŽle essentiel Ă  jouer dans la lutte contre le djihadisme et, chacun avec ses moyens, dans la lutte contre l’immigration illĂ©gale. Ce qui veut dire que la frontiĂšre mĂ©diterranĂ©enne s’est dĂ©placĂ©e au Sahara. C’est pour cela que l’UE doit dĂ©sormais engager une politique active et non rĂ©active » en direction des zones conflictuelles pĂ©riphĂ©riques. On ignore trop que la Jordanie a Ă©tĂ© blessĂ©e du confortable accord passĂ© avec la Turquie sur la maĂźtrise des rĂ©fugiĂ©s, alors qu’Amman assume la plus grosse charge du problĂšme, avec des moyens Ă  sa mesure. Au Sahel, la France fait la guerre seule ; et ce n’est plus acceptable. 47Dans un texte citĂ© plus haut [28], on relevait que la coopĂ©ration euro-mĂ©diterranĂ©enne avait Ă©chouĂ© sur trois mythes le paradis perdu » d’une fausse unitĂ© nĂ©o-braudelienne, qui n’a jamais existĂ© ; Al-Andalus » et l’image d’une coexistence pacifique et fĂ©conde des mondes et des religions, alors que le terme a des sens diffĂ©rents sur chaque rive ; et le New Middle East, ou la fiction de la paix par l’économie. 48Du sang, des larmes, des conflits, du terrorisme, Ă©mergera peut-ĂȘtre une vĂ©ritable politique lucide. Elle demanderait Ă  chacun de balayer devant sa porte, et d’aller vite les portes de l’Europe se referment Ă  grande vitesse, et le repli sur soi, qui fait de l’autre un ennemi, est en marche. La crise europĂ©enne qui a commencĂ© avec la GrĂšce et se poursuit avec le Brexit est peut-ĂȘtre l’occasion d’une remise Ă  plat des objectifs, et une opportunitĂ© pour une action prioritaire et concrĂšte en direction du Sud. Krisis, en grec, veut bien dire dĂ©cision », n’est-ce pas ? Notes [1] 1972, lancement de la Politique mĂ©diterranĂ©enne globale PMG Ă  vocation exclusivement Ă©conomique. [2] Selon les mots d’Henri Regnault. [3] Communication de la Commission au Conseil d’Essen, octobre 1994 Renforcement de la politique mĂ©diterranĂ©enne de l’Union europĂ©enne Ă©tablissement d’un partenariat euro-mĂ©diterranĂ©en », 10-94 427, du 25 octobre 1994, Bulletin de l’Union europĂ©enne 2/95. [4] Voir texte intĂ©gral sur . [5] Voir Daguzan, La Charte pour la paix et la stabilitĂ© un socle concret pour la maison commune euro-mĂ©diterranĂ©enne », STRADEMED, Euro-MĂ©diterranĂ©e 1995-1999, premier bilan du Partenariat, FMES, Toulon, 2000, p. 111-122. [6] Communication de la Commission au Conseil et au Parlement europĂ©en sur la prĂ©paration de la confĂ©rence des ministres des Affaires Ă©trangĂšres de Tampere 27 et 28 novembre 2006. Le partenariat euro-mĂ©diterranĂ©en passer aux actes, Bruxelles, le 25 octobre 2006 COM final. [7] Voir E. Lannon dir., The European Neighbourhood Policy’s Challenges/Les dĂ©fis de la politique europĂ©enne de voisinage, Cahiers du CollĂšge d’Europe, Bruxelles, European Inter university Press-Peter Lang, 2011. [8] [9] AFP, Reuters, L’Union pour la MĂ©diterranĂ©e officiellement lancĂ©e », Le Monde, 13 juillet 2008, disponible sur . [10] Voir D. Schmid, La politique mĂ©diterranĂ©enne de l’UE, au risque de l’UPM, VII Seminario internacional sobre Seguridad y Defensa en el Mediterraneo, Conflictos regionales y estrategias de seguridad, Eduard Soler i Lecha et Fadela Hilali dir., CIDOB, Barcelone, 2009, p. 37. [11] Voir Daguzan, La fin de la MĂ©diterranĂ©e ? ConsĂ©quence des rĂ©volutions arabes », Dossier coordonnĂ© par Beaurepaire Recompositions gĂ©opolitiques en MĂ©diterranĂ©e un dĂ©fi pour les Mediterranean Studies », Cahiers de la MĂ©diterranĂ©e, n° 89, 2014, p. 65. [12] The EU Response to the Arab Spring », Washington The Brookings Institution, Bruxelles, 12 juillet 2011, A 276/11, 5 p., disponible sur . [13] Communication conjointe au Parlement europĂ©en, au Conseil, au ComitĂ© Ă©conomique et social et au ComitĂ© des RĂ©gions, Bruxelles, le 18 novembre 2015, JOIN 2015 50 final, 25 p. [14] Ibid. p. 2 [15] Ibid. p. 3. [16] Ibid. p. 4. [17] Ibid. p. 22. [18] Shared Vision, Common Action A Stronger Europe – A Global Strategy for the European Union’s Foreign and Security Policy, juin 2016, 54 p., disponible sur . [19] Objectif dĂ©sormais physiquement irrĂ©alisable mais symbolique. [20] Communication conjointe au Parlement europĂ©en, au Conseil, au ComitĂ© Ă©conomique et social et au ComitĂ© des RĂ©gions, Bruxelles, le 18 novembre 2015, JOIN 2015 50 final, p. 35. [21] Cette nĂ©cessitĂ© absolue de penser en terme d’interconnexions a Ă©tĂ© dĂ©fendue avec acharnement, voir notamment, Daguzan, La fin de la MĂ©diterranĂ©e ? ConsĂ©quence des rĂ©volutions arabes », op. cit. SĂ©curitĂ© et dĂ©fense de l’UE, Textes fondamentaux 2004 », vol. 5, Cahiers de Chaillot n° 75, fĂ©vrier 2005, disponible sur , p. 136. [22] Become More Joined-Up », p. 49. SynthĂšse en français, SN 10193/16, p. 5. [23] T. Schumacher, Back to the Future The “New” ENP towards the Southern Neighbourhood and the End of the Ambition », CEPOB, n° 1, 16, p. 3, disponible sur . [24] Voir notamment A. Benantar, Repenser les relations OTAN-Maghreb perspectives et limites d’un dispositif rĂ©gional de sĂ©curitĂ© limitĂ© au Maghreb ? » et Samaan, Le Dialogue mĂ©diterranĂ©en Ă  l’épreuve du Printemps arabe » in B. SaĂŻdy dir., L’OTAN et le Maghreb, Paris, L’Harmattan/FRS, 2014. [25] Ce dialogue est organisĂ© en rencontre de chefs d’États rares, et ministĂ©rielles rĂ©guliĂšres. Dans le domaine de la dĂ©fense, les chefs d’état-major se rencontrent dĂ©sormais et, cĂŽtĂ© intĂ©rieur, outre le terrorisme, les sujets concernent la criminalitĂ© organisĂ©e et l’immigration illĂ©gale. Les autres dimensions sont l’éducation, l’eau, l’environnement, le transport, les migrations, l’enseignement supĂ©rieur et la recherche. Voir CoustilliĂšre dir., Le 5+5 face au dĂ©fi du rĂ©veil arabe, Paris, L’Harmattan, 2012. [26] Nathalie Tocci, une des principales plumes de la StratĂ©gie globale de l’UE et Eduard Soler i lecha, justifient la difficultĂ© de la tĂąche car elle aura Ă  assumer une transition vers l’inconnu » et que l’UE n’a pas le pouvoir de dĂ©terminer l’ordre rĂ©gional ». C’est le nƓud du problĂšme qui est dramatiquement exposĂ© par ces auteurs, le constat de l’impuissance. Implications of the EU Global Strategy for the Middle East and North Africa », MENARA Futures Notes, n° 1, juillet 2016, p. 4, disponible sur . [27] Voir E. Lannon dir., The European Neighbourhood Policy’s Challenges/Les dĂ©fis de la politique europĂ©enne de voisinage, op. cit. [28] Daguzan, La fin de la MĂ©diterranĂ©e ? ConsĂ©quence des rĂ©volutions arabes », op. cit.

Emmanuel Macron veut une présidence française utile avec pour mot d'ordre la souveraineté", a expliqué jeudi 9 décembre sur franceinfo Stéphane
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DUTRAITÉ SUR LE FONCTIONNEMENT DE L'UNION EUROPÉENNE (2008/C 115/01) En cas d'empĂȘchement ou de faute grave, le Conseil europĂ©en peut mettre fin Ă  son mandat selon la mĂȘme procĂ©dure. 6. Le prĂ©sident du Conseil europĂ©en: a) prĂ©side et anime les travaux du Conseil europĂ©en; b) assure la prĂ©paration et la continuitĂ© des travaux du Conseil europĂ©en en L’élection prĂ©sidentielle amĂ©ricaine de 2008 ayant eu lieu le mardi 4 Novembre 2008, est la 56Ăšme Ă©lection prĂ©sidentielle des Etats-Unis et dĂ©termine le prĂ©sident et le parti rĂ©publicain a investi John McCain, sĂ©nateur de l’Arizona, comme candidat, le parti dĂ©mocrate a choisi Barack Obama, sĂ©nateur de l’Illinois. Le parti libertarien a nommĂ© l’ancien reprĂ©sentant Bob Barr, le parti communiste le pasteur Chuck Baldwin et le parti vert l’ancienne reprĂ©sentante Cynthia McKinney ; Ralph Nader participe comme candidat est remportĂ©e par le dĂ©mocrate Barack Obama, contre le rĂ©publicain John McCain, autant en nombre de votes populaires que de grands Ă©lecteurs Ă©lus au collĂšge Ă©lectoral, chargĂ© de dĂ©signer le 44e prĂ©sident des Etats-Unis le 15 DĂ©cembre 2008. Il est le premier Afro-AmĂ©ricain Ă  ĂȘtre Ă©lu Ă  ce poste aux de l’électionLe prĂ©sident des Etats-Unis est Ă©lu au suffrage indirect ce qui implique que cela se dĂ©roule en plusieurs Ă©tapes et sur plusieurs mois, ces rĂšgles rĂ©gissant le mode Ă©lectoral Ă  la prĂ©sidence amĂ©ricaine sont inscrites dans la Constitution des premiĂšre Ă©tape de ces Ă©lections prĂ©sidentielles se nomme les Ă©lections primaires durant lesquelles chaque militant dĂ©signe les dĂ©lĂ©guĂ©s pour reprĂ©senter leur parti et qui se rendront Ă  la convention nationale mais dans certains Ă©tats ces Ă©lections sont accessibles Ă  tous mĂȘme Ă  ceux qui ne sont pas inscrits auprĂšs d’un parti. Dans les autres Ă©tats, la population vote le jour de l’Election Day pour Ă©lire les grands deux partis principaux sont le parti dĂ©mocrate et le parti rĂ©publicain mais rien n’empĂȘche un troisiĂšme candidat de se prĂ©senter et de se retrouver dans la derniĂšre ligne droite des ensuite le jour de la convention nationale organisĂ©e par chaque parti et durant laquelle les dĂ©lĂ©guĂ©s dĂ©signĂ©s prĂ©cĂ©demment dĂ©signĂ©s par la population Ă©lisent le candidat qui reprĂ©sentera leur parti Ă  l’élection prĂ©sidentielle et par la mĂȘme, il dĂ©signe Ă©galement le futur Ă©ventuel mardi qui suit le premier lundi du mois de Novembre se dĂ©roule l’Election Day pendant laquelle les amĂ©ricains doivent voter pour dĂ©signer les grands Ă©lecteurs qui sont au nombre de 538 et qui seront les seuls Ă  voter directement pour Ă©lire le grands Ă©lecteurs sont des Ă©lus locaux, des sĂ©nateurs ou des reprĂ©sentants des diffĂ©rents Ă©tats et sont Ă©lus en fonction du candidat pour lequel il dĂ©clare dĂ©cider de rĂ©sultats de l’élection prĂ©sidentielleRepĂšresBarack Obama a remportĂ© 52% des voix au niveau national contre 46% pour son adversaire rĂ©publicain John McCain. C’est la premiĂšre fois qu’un dĂ©mocrate remporte la majoritĂ© du vote populaire depuis Jimmy Carter en a obtenu 62,98 millions de voix et McCain 55,78 millions. PrĂšs des deux tiers des Ă©lecteurs inscrits ont participĂ© au scrutin au niveau national, soit 64,1%. Ce taux de participation n’avait plus Ă©tĂ© atteint depuis l’instant, Obama a obtenu 349 mandats de grands Ă©lecteurs contre 155 Ă  y a deux ans, alors que Barack Obama dĂ©marrait la campagne qui devait le mener Ă  la Maison Blanche, de nombreux observateurs estimaient que ce jeune sĂ©nateur, Ă©lu depuis alors Ă  peine deux ans, n’avait aucune chance de l’ Barack Obama a fait le pari que l’AmĂ©rique Ă©tait prĂȘte Ă  le suivre, dĂ©fiant le racisme , la logique et les prĂ©visions dans sa quĂȘte de l’investiture, et promettant de combattre les luttes partisanes et les divisions qui ont entĂąchĂ© les deux mandats du prĂ©sident Bush. RĂ©pĂ©tĂ© comme une litanie, le thĂšme du changement » a parfaitement pris, alors que le prĂ©sidant sortant battait des records d’impopularitĂ©. Obama a convaincu l’électorat, prĂ©occupĂ© par la crise Ă©conomique, que son adversaire McCain n’était qu’un clone du sortant faisant, le premier Noir Ă  conquĂ©rir la Maison Blanche Ă  rĂ©ussi Ă  forger autour de lui, dans toutes les couches de la sociĂ©tĂ©, un mouvement bien plus solide qu’aucun analyste ne pouvait le prĂ©voir, et qu’aucun autre candidat dĂ©mocrate avant lui n’avait rĂ©ussi Ă  bĂątir. Le prĂ©sident Ă©lu Barack Obama Ă  rĂ©ussi Ă  rassembler sur son nom une coalition rassemblant des femmes, des indĂ©pendants, des moins de 65 ans et des minoritĂ©s et surtout l’électorat catholique, traditionnellement plus enclin Ă  voter rĂ©publicain. Quelques Ă©lĂ©ments du programme de Barack ObamaRedonner une vision aux Etats-Unis en Ă©tant un exemple en rĂ©tablissant le multilatĂ©ralisme car l'union fait la plus interventionniste Congo, Darfour et LiberiaAmĂ©liorer la sĂ©curitĂ© sanitaire mondialePlan pour arrĂȘter la guerre en systĂšme de sĂ©curitĂ© social plus performant et protecteurCombattre la pauvretĂ© en mettant en place des formations pour ceux qui sont sans emploi, assurer la libertĂ© de syndicalisation, aide aux plus pauvres pour trouver des crĂ©dits d'investissement dans une entreprise, crĂ©ation d'incubateur d'entreprisesComment Barack Obama s’est fait Ă©lireCritiquĂ© durant les primaires pour l'importance qu'il a accordĂ©e aux idĂ©es gĂ©nĂ©rales, aux dĂ©pens des dĂ©tails de son programme politique, Barack Obama a atteint l'objectif rĂȘvĂ© de tout candidat incarner une aspiration populaire, au point d'enrĂŽler ses partisans dans son sillage. Il a compris que les prĂ©sidents les plus efficaces dans l'histoire politique amĂ©ricaine sont ceux qui ont su communiquer au public de grandes idĂ©es gĂ©nĂ©rales », indique Charlton McIlwan, professeur de sciences politiques Ă  New York University. Il relĂšve les exemples de Ronald Reagan, pour lequel une AmĂ©rique fiĂšre se devait de reprĂ©senter la force dans un monde en proie Ă  la guerre froide, mais aussi de Bill Clinton, dont le message sur l'avĂšnement de l'AmĂ©rique du XXIe siĂšcle avait durablement frappĂ© les des articles lusIntroduction prĂ©sentation de l’élection prĂ©sidentielle amĂ©ricaine de 2008 et des diffĂ©rents partis avec leurs candidats, WIKIPEDIADĂ©roulement de l’élection ,WIKIPEDIAPrĂ©sentation de Barack Obama, IMAGES GOOGLEsource= rĂ©sultats de l’élection prĂ©sidentielle,carte,le 6 Novembre 2008,source= Presse OcĂ©an, 5 Novembre 2008Analyse, Presse OcĂ©an,5 Novembre 2008Les futures amĂ©ricains ont bondi aprĂšs la victoire d’Obama, par le 5 Novembre 2008 source= programme de Barack Obama, traduction du programme d’Obama venant de son site officiel, le 29 DĂ©cembre 2007,source= campagne de Barack Obama jugĂ©e sans faute, le 4 Novembre 2008,source= des campagnes de Barack Obama et John McCain, extrait de Elections prĂ©sidentielles 2008 USA », par le journaliste, le 4 Novembre 2008,source= Le monde attend d’Obama un nouveau dĂ©part » le 5 Novembre 2008, source= sJtqJZP. 112 78 5 102 436 380 131 67 137

2008 présidence française union européenne 2 euro faute de frappe