- ርаմ сቪፓ
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Encore une prise de bec avec ma mèreJ'fais le sourd, claque la portePour oublier j'ricane avec mes potes en tapissant un blocLe visage plongé dans les étoiles, noyé dans ma gambergeJ'cherche une île, une berge, ou au moins un bout d'bois J'me sens, comme une bouteille à la merJ'vais où l'flot de la vie m'mèneLoin de tout, même de ma mèreLa vie m'a offert la solitude de RobinsonJ'voudrais repeindre ma vie, mais je n'trouve pas le bon pinceauCertains ont fait le grand saut, mariés, des enfantsNous lâchent leurs discours de réussite, leur vie est mieux qu'avantC'est ce qu'ils nous disentJ'vois d'la lassitude dans leur regardMais eux au moins ont essayé d'sortir de leur brancardMoi, j'ai l'impression d'avoir raté des tas de trainsPourtant je n'ai jamais quitté l'quai, la preuve les jeunes meSquattent, ça craintLe temps a soufflé sur ma vingt-cinquième bougieJ'en suis même pas sûr, j'suis toujours dans le même logisDans la même logique;Le piano des Feux de l'Amour pour m'réveillerLa petite sœur pour m'faire à graillerBrailler, j'l'ai fait pour un rienPour m'calmer j'rappe, d'autres roulent, voilà nos deux moyens aériensUne femme, des fois j'me dis que c'est la plus grosse arnaque d'la vie d'un hommeCertains disent qu'une d'elle un jour viendra un jour éclairer mon ombreJ'espère le voir d'cet anglePour l'instant les couteaux qu'j'ai sur mes omoplates ont des traces de rouge à onglesMais bon la vie faut la vivre, donc j'la visFuis les vitres brisées d'mon existence, continue navigueMême dans l'videJ'vire à tribord, prends la fuite, à travers mes lignes te décris mes ridesMe construit un mythe, obligeJ'sens qu'mon pouls ralentitFaut qu'j'laisse une trace d'un mec honnête ou d'un gros banditRien à foutre, faut qu'j'prouve que j'ai été vivantSi tu penses que j'dois voir un psy, dis-toi qu'j'n'ai qu'le rap comme divanM'man la marée est haute, et j'me laisse emporter par les vaguesElles sont trop fortes, j'voudrais t'dire que j't'aime mais j'ai trop le tracMarque mon front de ton sourire, s'il te plait oublie toutes les fois où j't'ai fait souffrirJ'sais qu'l'effort est une force que j'maitrise peuEt j'sais aussi qu'c'est le parapluie qu'il faut quand sur tes joues il pleutMais dans ma tête j'entends des coups de flingue incessantsUn braconnier a laissé des plumes de colombe, plein de sangJ'voulais apprendre à donner, j'ai appris à tout mangerApprendre à pardonner, j'ai appris à me vengerJ'voulais apprendre à aimer, j'ai appris à haïrJ'ne voulais pas ramer, j'l'ai fait, avec un gros navireJ'ai voulu éviter la pluie, j'l'ai affronté en t-shirtJ'la voulais pour la vie, j'ne l'ai eu que pour un flirtJ'me sens, comme une bouteille à la mer, noyé dans les vagues de la mélancolie d'la vieComme une bouteille à la mer, j'me sens... ad libitumSOSComme une bouteille à la mer, à la recherche d'une ville d'un navireQu'on puisse me repêcher et lire ce qu'il y a dans mon cœurCe qu'il y a en moiComme une bouteille à la mer, j'me sens...
rtBgn. 243 435 455 378 256 354 479 8 106